Les tests dans une équipe agile
Le constat de départ L’équipe est devenue agile depuis 2 mois, les sprints font 2 semaines chacun, les spécifications fonctionnelles ont disparu, les meetings de lancement de sprint, les mêlées …
Agile, Scrum, Devops, … on avance vers des modes de travail de plus en plus diversifiés et de plus en plus innovant. Comment fonctionne ces nouvelles méthodes ? Sont elles adaptées à tous vos projets ? Quelles sont leurs limites ?
Le constat de départ L’équipe est devenue agile depuis 2 mois, les sprints font 2 semaines chacun, les spécifications fonctionnelles ont disparu, les meetings de lancement de sprint, les mêlées …
Bien souvent, dans des tentatives de transformation numérique des entreprises, la mise en place de méthodes agiles n’apporte pas le résultat escompté car elles se heurtent aux vieux modèles des couches supérieures : l’organisation et la culture des entreprises.
Les dispositifs agiles sont nés dans les startups. Ils ne sont donc pas naturellement adaptés à l’organisation des entreprises « classiques », et encore moins à celle des grands groupes français. Je vous propose de passer en revue les dysfonctionnements les plus fréquents et d’explorer les pistes pour y remédier.
Que celui qui n’a jamais dit : « c’est bon, j’suis sûr que ça passe, on testera en prod sinon », lève la main. La tentation est grande, mais hélas, trois fois hélas, ça ne finit généralement pas par un happy end.
Comme tous les ans vers la fin du mois de mai s’est tenue la conférence NCraft à Paris. Vous ne connaissez pas ? Dommage. Il s’agit d’un rassemblement de passionnés du développement applicatif qui viennent partager et échanger sur les nouvelles pratiques. Un événement qui s’inscrit dans la tendance du “software craftmanship”, cette fameuse méthode qui met en avant le savoir-faire des développeurs et la bonne conception des logiciels. Dans ces rassemblements, l’important n’est pas tant les technologies évoquées que les pratiques des uns et des autres et le partage des expériences. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette année encore les conférences de NCraft 2017 ont été riches d’enseignements.
Depuis leur première apparition à la fin des années 90, les méthodes agiles (Scrum, Extreme Programming…) ont progressivement pris le pas sur les méthodes dites traditionnelles (cycle en V, Waterfall,…). Le processus itératif de l’approche Agile, propice à la réactivité, favorisant la communication et l’échange des intervenants au projet, semble gommer les inconvénients de la gestion de projet de type classique, et son fameux et fumeux « effet tunnel ». Représente-t-il pour autant systématiquement la meilleure des démarches ?
À l’instar de la « loi de Moore » qui établit qu’à coût constant la vitesse des processeurs double tous les deux ans, de nouveaux langages, paradigmes, API et autres design patterns naissent régulièrement. Certains sont voués à l’échec, d’autres seront une mode et quelques-uns seulement s’imposeront. Pour éviter son obsolescence programmée, le développeur doit s’adapter à cette inflation en se formant.